Qui suis-je ?
Manon, enchantée 😊
Voici mon histoire, où comment la vie sur les routes a changé ma vision de la vie !
Salut, moi, c’est Manon. J’ai 30 ans et il y a 4 ans ma vie a complètement changé de cap.
Fin 2018, j’obtiens mon Master en Achats et Logistique et je suis embauchée en CDI dans l’entreprise qui m’emploie en alternance depuis déjà 3 ans. A priori tout va bien, je suis très contente, j’ai obtenu le sacro-saint CDI. J’ai une bonne place et un bon salaire, parfait comme premiers pas dans « la vie d’adulte ».
Sauf que, quelques mois plus tard, JE PANIQUE. Je me rappellerais toujours ce moment où je regarde le parking de la boite depuis la fenêtre de mon bureau, en réalisant : « mais en fait, là, si je ne fais rien, c’est la vue que j’aurai pendant les 40 prochaines années de ma vie ». Ça m’a fait réfléchir, beaucoup réfléchir. Qu’est-ce que je suis en train de faire ?
Je suis le genre de personne qui a la bougeotte. J’adore le changement et je déteste la routine. À 15 ans, je partais pour la première fois seule à l’étranger : un échange scolaire de 3 mois dans une famille allemande. À 19 ans, je m’envolais pour une expérience de jeune fille Au Pair de 6 mois aux États-Unis. En rentrant, forcée de reprendre mes études, j’ai d’abord choisi un BTS commerce international parce qu’il y avait un stage de 2 mois à l’étranger. Et puis, je l’ai choisi à Paris, à 400 km de chez moi, parce que l’inconnu et l’aventure c’est mon truc. Et parce que ce n’était encore pas suffisant, j’ai déménagé 6 fois en 6 ans passés en région parisienne (bon, il y avait des questions logistiques aussi). Mais quand même ! J’aime trop le changement pour passer ma vie au même endroit.
Alors, sans grande surprise, j’ai démissionné au bout de 11 mois, le temps de mettre quelques sous de côté. J’ai pris un aller simple pour la Colombie, et j’ai embarqué mon copain Quentin dans cette folle aventure nomade !
Une simple décision peut tout changer...
De là tout s’est enchainé. Neuf mois en Amérique du Sud, l’aménagement d’un fourgon et un road trip de quelques mois en Europe. Puis, une folle aventure de 8 mois à travers les paysages spectaculaires du Canada, de l’Alaska et des États-Unis.
Est-ce que tout était parfait ? Bien sûr que non ! La vie n’est pas un long fleuve tranquille (enfin, pas chez nous en tout cas). Je peux vous dire qu’on a essuyé beaucoup de galères.
2 mois après notre départ en Colombie, on a perdu tout notre matériel électronique. Une inondation dans notre chambre d’hôtel a ruiné toutes nos affaires. Après avoir parcouru 1600 km et passé plus de 25 contrôles de police pour rallier Buenos Aires, nous avons dû abandonner notre van en Argentine. Merci la crise covid ! On s’est bien sûr assis sur notre investissement. Et le voyage a bien entendu été écourté. Ouais, une sacrée histoire, que je prendrais le temps de vous raconter sur ce blog. Un an après avoir acheté et entièrement aménagé notre fourgon, la pompe à huile nous a lâché. Là, les néophytes en mécanique se disent : c’est grave docteur ? Oui, très ! On a failli flinguer le moteur, et ça nous a coûté un bras chacun en réparations. On a chopé une covid de l’enfer (ouais, il ne nous lâchera jamais celui-là) en Amérique du Nord qui nous a empêché de continuer notre voyage.
Et j’en passe… Je ne vous parle pas des moments de doute, de stress et de remise en question. Les longues soirées à discuter de l’avenir. Où va-t-on aller ? Que va-t-on faire ? Comment va-t-on y arriver ?
Bref, c’est loin d’être toujours aussi beau que sur les réseaux !
Pourtant, on se sent léger, serein, et surtout, on a du temps. Le temps, c’est ce qu’on a de plus précieux au monde et il nous manque en permanence. En voyage, on prend le temps de vivre, de vivre vraiment. On possède moins, mais finalement, on se sent plus riche. Les rencontres, les émotions ressenties et les expériences sont uniques. Elles procurent un sentiment de bonheur immense, difficile à décrire.
La vie sur les routes offre une sensation de liberté intense, parfois déroutante d’ailleurs. Une fois qu’on y a goûté, il est très difficile de revenir à sa « vie d’avant ».
2023, un nouveau tournant
C’est pour ça que j’ai décidé de ne pas y revenir. En rentrant en France fin 2022, j’ai entrepris une formation en rédaction web SEO. Puis, une deuxième pour me lancer en freelance.
Côté logement, après presque 4 ans sur les routes, et sans « véritable » chez nous, on ressentait le besoin d’avoir « une base ». Ce fut difficile de déterminer où on allait s’ancrer. Cette réflexion n’est pas évidente quand on n’est pas particulièrement attaché à un endroit. Et puis, finalement, on a opté pour un retour aux sources. Enfin, surtout pour moi. Quentin est de région parisienne et ni lui, ni moi n’avions envie d’y retourner. Bizarre ça. Nous avons donc récemment investi dans une petite maison en Loire-Atlantique.
Notre mode de vie idéal : mi-nomade, mi-sédentaire. Ouais parce que le confort d’une douche chaude et de toilettes propres, c’est quand même vachement agréable.
Le but aujourd’hui est donc de pérenniser mon activité de rédactrice web SEO freelance pour repartir à mi-temps sur les routes dès que possible. J’aimerais développer mon activité pour les pros du voyage et de l’outdoor. Participer à des projets qui ont du sens.
Bien que nous devenions de jeunes propriétaires, notre soif d’aventure est toujours bien présente ! On part très régulièrement pour des micro-aventures en France à bord de notre berlingo équipé d’une tente de toit. Un nouveau mode de voyage que nous apprenons doucement à découvrir.
Adventure awaits comme diraient nos amis anglophones.
Et surtout, j’ai hâte de vous partager tout ça sur le blog !